Ostéoporose

L’ostéoporose, du diagnostic au suivi des traitements

 

L’ostéoporose est une maladie qui fragilise les os, conduisant à une augmentation du risque de fractures.

Les personnes atteintes d’ostéoporose peuvent subir une fracture même après un léger choc ou après être tombées de leur propre hauteur.

Il n’y a aucun signe ou symptôme jusqu’à ce que la fracture survienne.

On parle de maladie « silencieuse » ou « indolore ».

Les fractures ostéoporotiques ont des conséquences majeures sur la qualité de vie des personnes touchées, entrainant une perte d’autonomie, de confiance en soi avec la peur de tomber à nouveau.

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L'ostéoporose : une pathologie qui ne cesse de croître

L’ostéoporose est aujourd’hui un enjeu de Santé Publique important avec 39% des femmes qui en souffrent à 65 ans et 70 % à 80 ans1.

Les hommes n’en sont pas pour autant épargnés.

Chaque année, près de 400 000 fractures2 sont une conséquence directe de l’ostéoporose.

Les chiffres augmentent continuellement en lien avec la diminution globale de l’activité physique et l’allongement de la durée de vie.

 

Diagnostic et traitement de l’ostéoporose

 

Le diagnostic d’une ostéoporose est établi par la mesure de la densité minérale osseuse et/ou par l’existence de fractures. Il est très important, avant de prescrire un traitement de l’ostéoporose, de corriger un éventuel déficit en calcium et en vitamine D et de rechercher une cause éventuelle d’ostéoporose dite secondaire, c’est-à-dire une pathologie qui pourrait être, ne serait-ce qu’en partie, responsable de l’ostéoporose. En effet, la détection et le traitement de ces pathologies améliorent le statut osseux des patients concernés.3

 

Professeur Jean-Claude Souberbielle, biologiste à l’Hôpital Necker-Enfants et membre du comité scientifique du GRIO (Groupe de Recherche et d’Information sur les Ostéoporoses).

 

Les traitements médicaux associés à une bonne hygiène de vie agissent sur le renouvellement de l’os dans l’objectif de réduire la survenue des fractures liées à l’ostéoporose4.

Comme dans toute pathologie chronique, les traitements de l’ostéoporose ne sont efficaces qu’en cas d’adhésion optimale au traitement5.

Il est donc important de respecter les préconisations de votre médecin sur la prise du traitement, et notamment sa durée.

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Comment sait-on que le traitement médical est efficace ?

 

Une pratique courante pour évaluer la réponse au traitement consiste à effectuer un contrôle de la Densité Minérale Osseuse (DMO) tous les 24 mois6, les changements significatifs de la densité minérale osseuse se produisant sur plusieurs mois.

Cela signifie qu'il faut attendre 2 ans avant pour connaître l’évolution de la masse osseuse et l’efficacité du traitement.

Obtenir une évaluation plus précoce de la réponse au traitement serait préférable.

Ceci est possible, à très court terme, grâce au dosage de biomarqueurs du remodelage osseux.

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ll vous suffit de vous rendre dans un laboratoire de biologie médicale, muni de votre ordonnance : ces biomarqueurs sont mesurés à partir d’une simple prise de sang trois mois après le début de votre traitement 7 8.

Les résultats des dosages guideront votre médecin dans la prise en charge de votre maladie.

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Comprendre vos résultats des marqueurs du remodelage osseux

Pour apprécier l’efficacité de votre traitement anti-résorptif contre l’ostéoporose, votre médecin vous a remis une ordonnance pour mesurer leur concentration avant et après 3 mois de traitement.

En comparant les 2 résultats, votre médecin pourra vous rassurer sur le bon fonctionnement de votre traitement.

Pour cela, il va prendre en compte le résultat du marqueur CTX9 ou P1NP10 mesuré lors de votre prise de sang.

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Comprendre vos résultats des marqueurs du remodelage osseux

Consultez notre brochure explicative

ostéoporose

Pour en savoir plus sur l'ostéoporose

Consultez notre brochure "Votre capital osseux est votre force !"

Sources

 

  1. Ostéoporose, Quand les os perdent en densité : INSERM : https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/osteoporose (MAJ 01.04.16) - Dernier accès Juillet 2020
  2. Ostéoporose, Quand les os perdent en densité : INSERM : https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/osteoporose (MAJ 01.04.16) - Dernier accès Juillet 2020
  3. Communiqué de presse Roche, Mieux prendre en charge l'ostéoporose : quel rôle joue le diagnostic biologique ? Une campagne d’information dans plus de 800 laboratoires de biologie médicale partout en France, octobre 2015 : https://www.roche-diagnostics.fr/content/dam/diagnostics_france/fr_FR/medias/2015-10-12_Communique%20_osteoporose%20.pdf - Dernier accès Juillet 2020
  4. Haute Autorité de Santé (HAS). Prévention, diagnostic et traitement de l'ostéoporose. Note de synthèse. Juillet 2006 
  5. Briot K. et al. Actualisation 2018 des recommandations françaises du traitement de l’ostéoporose post-ménopausique. Revue durhumatisme (2018) Doi: 10.1016/j.rhum.2018.02.005
  6. Naylor K. & Eastell R. (2012). Bone turnover markers: use in osteoporosis. Nature Reviews Rheumatology 8(7), 379.
  7. Naylor K. & Eastell R. (2012). Bone turnover markers: use in osteoporosis. Nature Reviews Rheumatology 8(7), 379.
  8. Eastell R. et al. (2018). Diagnosis of endocrine disease: Bone turnover markers: are they clinically useful? European Journal of Endocrinology, 178(1), R19-R31.
  9. Les dosages sanguins de CTX et P1NP, utilisés dans le suivi de l’ostéoporose, sont réalisés en laboratoires de biologie médicale. 
  10. Les dosages sanguins de CTX et P1NP, utilisés dans le suivi de l’ostéoporose, sont réalisés en laboratoires de biologie médicale. 
  11. Eastell R. et al. (2018). Diagnosis of endocrine disease: Bone turnover markers: are they clinically useful? European Journal of Endocrinology, 178(1), R19-R31.