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Neisseria gonorrhoeae (NG)

Mesures de prévention d’une transmission silencieuse

L’infection à Neisseria gonorrhoeae (NG), également connue sous le nom de gonocoque ou GC, fait partie des infections sexuellement transmissibles (IST) les plus fréquentes, avec 128 millions de nouveaux cas par an dans le monde1.

Cet agent pathogène bactérien, qui provoque le plus souvent une infection de la gorge, de l’anus ou des voies urogénitales, est transmis par contact sexuel. Les bactéries envahissent le tissu hôte et s’y fixent, provoquant une réponse inflammatoire qui entraîne souvent un écoulement visible.

Ces bactéries peuvent alors se propager dans les voies urogénitales :

  • Chez la femme, cela peut entraîner des complications pouvant affecter l’urètre, le col de l’utérus ou les trompes de Fallope.
  • Chez l’homme, la prostate peut être touchée.

En outre, ces infections peuvent entraîner une infertilité pour les deux sexes, ainsi que des symptômes urogénitaux, des plaies, des rougeurs ou des lésions dans la bouche, une gêne, des saignements ou un écoulement provenant de l’anus.

Cependant, la majorité des patients ne présentent aucun symptôme.

Défis uniques et complexes

L’infection urogénitale est asymptomatique, chez 10 à 15 % des hommes, et jusqu’à 80 % des femmes. Les infections du pharynx et du rectum sont le plus souvent asymptomatiques ou entraînent des symptômes très légers2.

Le caractère asymptomatique de l'infection par NG ajoute à la complexité du traitement et du contrôle des infections, les porteurs pouvant transmettre la bactérie sans le savoir. En l’absence de traitement, des complications sont possibles :

  • une maladie inflammatoire pelvienne (MIP),
  • une issue défavorable de la grossesse,
  • une infertilité3.

 

Les laboratoires de microbiologie clinique jouent un rôle majeur dans le renforcement du contrôle des infections. Un dépistage efficace des populations asymptomatiques et symptomatiques à l’aide d’outils de diagnostic peut aider à contenir la transmission de la maladie, à réduire la prévalence et à améliorer la compréhension de cette infection.

L’antibiorésistance en hausse

L’utilisation excessive d’antibiotiques a conduit à des souches de NG fortement résistantes aux médicaments, extrêmement difficiles à traiter.

NG a montré une diminution de sa sensibilité à certains traitements, dont les céphalosporines orales et injectables. De plus, en raison de résistances connues à la pénicilline, aux sulfamides, aux tétracyclines, aux quinolones et aux macrolides, NG peut être considéré comme un organisme multirésistant aux antibiotiques4.

Une meilleure utilisation des antibiotiques de dernière intention grâce au diagnostic

De nouvelles méthodes de diagnostic moléculaire permettent aux cliniciens de surveiller la résistance aux antimicrobiens de ces organismes multirésistants, afin d’adopter des stratégies de traitement adaptées.

Les directives internationales5 recommandent que les données de sensibilité d’une infection soient connues avant le traitement, afin de s’assurer de l’utilisation de l’antibiotique le plus approprié en traitement de première intention, permettant ainsi de conserver les antibiotiques de dernière intention pour une utilisation ultérieure.

Ouvrir la voie à un traitement optimisé de NG

Roche continue à améliorer les tests NG grâce aux progrès réalisés en matière d’automatisation et de précision. Les instruments et les dosages de Roche facilitent l’obtention de résultats rapides, fiables et précis.

Les progrès réalisés dans la conception des tests de diagnostic moléculaire peuvent désormais fournir des informations sur la sensibilité ou la résistance aux antibiotiques. Ces résultats permettent une prise en charge adaptée, qui tient compte de la résistance aux antibiotiques.

Références

  1. Organisation Mondiale de la Santé, Gonorrhée (infection à Neisseria gonorrhoeae), disponible à l'adresse : https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/gonorrhoea-(neisseria-gonorrhoeae-infection) (dernière consulation : 31/07/2024)
  2. Australasian Sexual and Reproductive Health Alliance. Australian STI Management Guidelines. Gonorrhoea. http://www.sti.guidelines.org.au/sexually-transmissible-infections/gonorrhoea#clinical-presentation (Dernière consultation : 09/04/2024)
  3. Unemo M, Jensen, JS., Antimicrobial-resistant sexually transmitted infections: gonorrhoea and Mycoplasma genitalium, Nature Reviews Urology. 2017;14(3):139-152. doi : 10.1038/nrurol.2016.268 
  4. Martin, et al., Addressing the rising rates of gonorrhea and drug-resistant gonorrhea: There is no time like the present, Canada Communicable Disease Report 2019;45(2-3):45-53. 
  5. Rapport de l’OMS “Plan d’action mondial pour combattre la résistance aux antimicrobiens”, janvier 2016, disponible à l’adresse suivante : https://www.who.int/fr/publications-detail/9789241509763 (Dernière consultation : 31/07/2024)

Dispositifs médicaux de diagnostic in vitro, consultez la notice des tests pour plus d'informations.

MC-FR-02482  - Etabli : 08/2024