Vers un avenir où le cancer du col de l’utérus n’existerait plus

Le cancer du col de l'utérus est un cancer évitable

Chaque année dans le monde, environ 604 000 femmes reçoivent un diagnostic de cancer du col de l'utérus dont plus de la moitié (340 000) décèdent des suites de la maladie¹.

En France ce sont près de 3000 femmes² qui perdent chaque année le combat contre la maladie.

La principale cause des cancers du col de l’utérus est une infection persistante à HPV (ou papillomavirus).

Il s’agit d’un virus très commun qui se transmet par contact sexuel et qui peut infecter aussi bien les hommes que les femmes.

La plupart du temps, le virus est éliminé naturellement par l’organisme et ne provoque aucun symptôme. Mais parfois, l’infection persiste avec un HPV « à haut risque » et peut conduire au développement d'un cancer.

Or, il est possible de prévenir ce cancer grâce à un dépistage régulier et indispensable.

Une nouvelle ère s’ouvre dans le combat contre le cancer du col de l'utérus

L'émergence de technologies innovantes

La nouvelle génération de tests fournit des informations essentielles aux professionnels de la santé :

• L’étude de la biologie du papillomavirus humain (HPV) a permis le développement de solutions diagnostiques permettant de détecter des anomalies des cellules du col utérin à un stade précoce et de prévenir le développement du cancer du col de l’utérus (test HPV).
• L’utilisation des biomarqueurs joue un rôle essentiel dans le triage et l'évaluation des lésions précancéreuses. Les professionnels de santé sont ainsi certains d'obtenir des informations claires et exploitables pour mieux définir le risque. Les femmes pourront alors bénéficier de conseils et des soins appropriés au bon moment, et éviter les dangers potentiels d’un traitement excessif ou insuffisant.
• Les outils d'analyse d'images numériques - la « digital pathologie » -  sont de plus en plus adoptés à travers le monde et leur importance dans la prise de décision clinique ne cesse de progresser.

L'objectif, à chaque étape, est de donner la priorité à la santé des femmes et de réduire le risque que des décisions soient basées sur des résultats de tests non concluants ne permettant pas de prendre des décisions en toute confiance.

L'engagement de la communauté internationale

L’ensemble de ces technologies soutiennent activement la stratégie de vaccination, de dépistage et de traitement ciblé lancée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)³.

Adoptée par les 194 Etats membres de l’OMS, celle-ci consiste à atteindre, d’ici 2030, 3 objectifs :

• que 90% des filles soient entièrement vaccinées contre HPV avant l'âge de 15 ans
• que 70% des femmes soient dépistées à l'aide d'un test performant à l'âge de 35 ans et à nouveau à l'âge de 45 ans
• que 90% des femmes atteintes de liaisons précancéreuses reçoivent un traitement et que 90% des femmes atteintes d'un cancer invasif bénéficient d'une prise en charge adéquate.

Si ces objectifs sont remplis avec succès, les nouveaux cas de cancer du col de l’utérus pourraient être réduits de plus de 40% à travers le monde et le nombre des décès liés à la maladie de 5 millions d’ici 2050⁴ !

Par ailleurs, l'OMS recommande désormais la détection de l'ADN du papillomavirus humain (test HPV) afin de détecter les souches de HPV à « haut risque » qui sont à l'origine de presque tous les cancers du col de l'utérus. 

En France, le test HPV est remboursé par la Sécurité sociale depuis le 1^er avril 2020⁵. Recommandé dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus chez les femmes de plus de 30 ans, il est fiable à plus de 99%⁶.

Aujourd'hui, il devient de plus en plus important de donner les moyens aux professionnels de santé de détecter précocément les femmes à risque de développer un cancer du col de l'utérus.

Pour relever ce défi, Roche s’est engagé à investir dans les avancées qui permettront d’améliorer de manière significative les stratégies de prévention et de soutenir les efforts mondiaux visant à éradiquer cette maladie.

Notre approche est systématiquement fondée sur la force des preuves et des indications cliniques pour remettre en question le statu quo.

Nous nous engageons à fournir des solutions fiables, efficaces et simples qui donnent aux médecins et aux laboratoires les réponses dont ils ont besoin et aux femmes la protection et les soins qu’elles méritent.