Le cancer du col de l'utérus peut être évité
À un stade précoce, le cancer du col de l’utérus est le plus souvent silencieux.
C’est pourquoi un suivi gynécologique régulier est indispensable pour dépister d’éventuelles lésions pré-cancéreuses.
Il existe deux moyens efficaces et complémentaires pour prévenir l’apparition d’un cancer du col de l’utérus.
1 - Une vaccination préventive contre les papillomavirus humains (HPV)
Elle est recommandée pour toutes les jeunes filles et sera applicable à partir de janvier 2021, pour tous les jeunes garçons, de 11 à 14 ans avec un rattrapage vaccinal possible jusqu'à 19 ans6.
Cette vaccination préventive ne protégeant pas contre la totalité des HPV à haut risque, un dépistage régulier est toujours nécessaire.
2 - Un test de dépistage pour toutes les femmes de 25 à 65 ans
Le dépistage du cancer du col de l’utérus est recommandé à toutes les femmes de 25 à 65 ans, ayant ou ayant eu des rapports sexuels, et après la ménopause. Il s’adresse également aux femmes qui sont vaccinées contre les HPV7.
Zoom sur le test de dépistage
Le dépistage repose sur l’analyse d’un prélèvement effectué au niveau du col de l’utérus (appelé communément "frottis").
La réalisation du frottis se fait en position gynécologique, c'est à dire en position allongée, jambes relevées.
Le professionnel de santé habilité (gynécologue, médecin généraliste, sage-femme ou médecin biologiste sur prescription médicale) insère un speculum dans le vagin et prélève délicatement des cellules au niveau du col de l'utérus à l'aide d'une petite brosse8.
L’examen prend quelques minutes et n'est généralement pas douloureux, même si une gêne peut être ressentie.
Le prélèvement est ensuite analysé dans un laboratoire.
Quels sont les types de tests de dépistage ?
Depuis le 1er avril 2020, la fréquence du dépistage et le type de test effectué varient en fonction de votre âge9.