En France, tous les ans, on compte 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus et 1 100 femmes qui, chaque année, perdent le combat contre la maladie…
Or, il est possible de prévenir ce cancer féminin grâce à un dépistage régulier et indispensable.
Rappelons en effet que dans 9 cas sur 10, le cancer du col de l’utérus peut être évité grâce à un frottis de dépistage1.
Et pourtant, près de 40% des femmes ne se font pas régulièrement dépister du cancer du col de l'utérus2.
Face à l’importance de cette question de santé publique, Roche Diagnostics France s’engage auprès des femmes pour la prévention du cancer du col de l’utérus.
Notre but : rappeler l’importance du frottis de dépistage, des visites médicales de contrôle et combattre les nombreuses idées reçues qui persistent sur le cancer du col de l’utérus et les méthodes de prévention existantes.
Le papillomavirus humain est un virus très commun qui se transmet par contact sexuel, quelle que soit sa forme (pénétration, caresse intime ou contact orogénital).
Le HPV peut infecter aussi bien les hommes que les femmes : près de 80% des personnes sexuellement actives contracteront un HPV au cours de leur vie3.
La plupart du temps, le virus est éliminé naturellement par l’organisme et ne provoque aucun symptôme.
Parfois, l’infection persiste avec un HPV « à haut risque » et peut conduire au développement d'un cancer.
Les cancers à papillomavirus mettent habituellement plusieurs années à se développer4. Ils sont en général précédés de lésions précancéreuses5.
Près de 80% des personnes sexuellement actives contracteront un HPV au cours de leur vie3.
Il existe plus de 150 types de HPV1 dont 14 sont responsables de la plupart des cas de cancer du col de l'utérus1.
Ce sont les HPV dits « à haut risque ».
Parmi ces 14 types, figurent l’HPV16 et l’HPV18 qui sont impliqués dans 70% des cas de cancer du col de l’utérus1.
Ces HPV sont également associés à certains cancers du canal anal, de la vulve, du vagin, du pénis et certains cancers ORL1.
Elle est recommandée pour toutes les jeunes filles et sera applicable à partir de janvier 2021, pour tous les jeunes garçons, de 11 à 14 ans avec un rattrapage vaccinal possible jusqu'à 19 ans6.
Le dépistage du cancer du col de l’utérus est recommandé à toutes les femmes de 25 à 65 ans, ayant ou ayant eu des rapports sexuels, et après la ménopause. Il s’adresse également aux femmes qui sont vaccinées contre les HPV7.
Le dépistage repose sur l’analyse d’un prélèvement effectué au niveau du col de l’utérus (appelé communément "frottis").
Le frottis est pratiqué par un professionnel de santé habilité (gynécologue, médecin généraliste, sage-femme).
Ce prélèvement est ensuite analysé dans un laboratoire.
La réalisation du frottis se fait en position gynécologique, c'est à dire en position allongée, jambes relevées.
Le professionnel de santé (gynécologue, médecin généraliste, sage-femme ou médecin biologiste sur prescription médicale) insère un speculum dans le vagin et prélève délicatement des cellules au niveau du col de l'utérus à l'aide d'une petite brosse8.
L’examen prend quelques minutes et n'est généralement pas douloureux, même si une gêne peut être ressentie.
Depuis le 1er avril 2020, la fréquence du dépistage et le type de test effectué varient en fonction de votre âge9.
N’oubliez pas de refaire le test de dépistage dans les intervalles recommandés.
Cela ne signifie pas que vous avez un cancer mais qu’une anomalie a été détectée.
Votre médecin ou votre sage-femme vous indiquera les examens complémentaires nécessaires et vous orientera, si besoin, vers un professionnel de santé spécialisé.
Depuis le 1er avril 2020, le test HPV est remboursé par la Sécurité sociale, dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus chez les femmes de plus de 30 ans.
Ce test est fiable à plus de 99%9 et sa prise en charge par la Sécurité Sociale représente une belle avancée pour la prévention du cancer du col de l’utérus !
Vous pouvez prendre rendez-vous auprès :
> d’un gynécologue ;
> d’un médecin généraliste ;
> d’une sage-femme (pendant mais aussi en dehors du suivi de grossesse) ;
> d’un centre de santé, un centre mutualiste, un centre de planification et d’éducation familiale ou un hôpital ;
> de certains laboratoires de biologie médicale.
Et parce que de nombreuses idées reçues persistent sur le cancer du col de l’utérus et les méthodes de prévention existantes, aidez-nous à les combattre !
References