Des progrès considérables ont été réalisés dans la diminution des taux de cancer du col de l’utérus à travers le monde. En effet, les états membres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont adopté un certain nombre de décisions pour faire progresser la santé publique mondiale, notamment des objectifs spécifiques visant à éliminer le cancer du col de l’utérus.
Cette maladie évitable reste néanmoins bien trop fréquente. Le cancer du col de l’utérus passe inaperçu et le diagnostic est souvent retardé, en raison d’un certain nombre de facteurs. Trop de femmes ne se font pas régulièrement dépister ou attendent trop longtemps entre deux examens de santé. Les tests conventionnels utilisés pour le dépistage et la prise en charge donnent des résultats potentiellement contradictoires, qui nécessitent l’attente d’un nouveau test ou d’autres procédures pouvant causer des inquiétudes inutiles ou un retard de diagnostic.
Roche a étudié la biologie du papillomavirus humain (HPV), l’infection à l’origine de plus de 99% des cancers du col de l’utérus1, pour développer des solutions avancées permettant de détecter la maladie à un stade précoce et de prévenir le développement du cancer invasif du col de l’utérus. Le triage et le diagnostic des lésions précancéreuses en utilisant la technologie des biomarqueurs simplifie la procédure de test et garantit que les laboratoires et les médecins obtiennent des informations claires et exploitables. Sur la base d’une évaluation plus définitive des risques, les femmes peuvent bénéficier des conseils et des soins appropriés au bon moment, ce qui les protège des dangers potentiels ou d’un traitement excessif ou insuffisant.
Le HPV est très fréquent et la plupart des femmes y seront exposées à un moment de leur vie. La plupart des infections par le HPV disparaissent d’elles-mêmes, sans causer de problèmes. Lorsqu’une infection par le HPV persiste au cours du temps, elle peut provoquer des modifications cellulaires anormales susceptibles d’entraîner l’apparition de stades précancéreux ou d’un cancer du col de l’utérus. Il est important d’identifier les femmes à risque à l’aide d’un test fiable et sensible tel que la détection de l’ADN du HPV, puis d’évaluer leur risque à l’aide d’un test spécifique et fiable pour confirmer ou exclure la maladie.
Ces directives reflètent l’évolution rapide du paysage de la prévention du cancer du col de l’utérus aux États-Unis et dans le reste du monde, en mettant l’accent sur de meilleurs résultats, l’efficacité des tests et un dépistage plus simple. Le papillomavirus humain (HPV) est à l’origine de presque tous les cancers du col de l’utérus. Le test primaire du HPV réalisé tous les 5 ans est plus efficace que la cytologie gynécologique (test de Papanicolaou) seule pour la prévention du cancer du col de l’utérus, et plus rentable que le dépistage combiné (co-testing), ce qui permet de réduire le nombre de tests tout en fournissant des résultats comparables.3
Il a été démontré que le test primaire du HPV est plus précis que la cytologie gynécologique (test de Papanicolaou) et qu’il améliore l’évaluation du risque individuel d’une femme de développer un cancer du col de l’utérus. De nombreux pays sont déjà passés au dépistage primaire du HPV avec le test cobas® HPV DNA, le premier test du HPV approuvé par la FDA et disposant du marquage CE destiné au dépistage primaire du HPV.
Le test cobas® HPV détermine simultanément un résultat groupé pour 12 génotypes HPV à haut risque et des résultats individuels pour les génotypes présentant le risque le plus élevé: HPV 16 et HPV 18. Cela permet de déterminer le risque individuel d’une femme de développer un cancer du col de l’utérus de manière plus précise et plus fiable. La plupart des sociétés médicales professionnelles et des ministères de la santé sont en train de mettre à jour les directives de leur pays pour y inclure le test primaire du HPV.
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Les tests avancés basés sur des biomarqueurs pour le triage comblent les lacunes laissées par le test de Papanicolaou et par l’association du test de Papanicolaou et du test de dépistage du HPV, en identifiant des preuves claires de transformation cellulaire en stades précancéreux ou en cancer. Désormais disponible aux États-Unis et dans le monde entier, CINtec® PLUS Cytology est le premier test de triage approuvé par la FDA qui utilise la technologie objective des biomarqueurs pour éliminer l’incertitude chez les femmes identifiées comme étant à risque après un test de détection du HPV positif. CINtec® PLUS Cytology utilise une double coloration immunocytochimique, pour déterminer la présence simultanée dans une seule cellule de deux biomarqueurs, p16 et Ki-67, dans un échantillon de frottis cervico-vaginal. La co-expression des biomarqueurs p16 et Ki-67 indique une anomalie, ce qui fournit des informations définitives pour aider à différencier quelles femmes positives au HPV pourraient le plus bénéficier d’une intervention immédiate. Les femmes dont le test de double coloration est négatif pour p16 et Ki-67 ne présentent aucun signe d’infection transformante et il est possible de laisser à leur organisme plus de temps pour éliminer le virus, sans intervention. Le test CINtec® PLUS Cytology est effectué sur le même échantillon prélevé pour un test de Papanicolaou ou un test de détection du HPV, ce qui élimine la nécessité de rendez-vous ou de temps d’attente supplémentaires.
Apprenez-en davantage sur le test CINtec PLUS Cytology.
Les femmes HPV positives présentant un risque plus élevé d’avoir ou de développer des lésions précancéreuses du col de l’utérus, les laboratoires ont besoin d’un test sur lequel ils peuvent compter et qui leur permette de détecter les lésions précancéreuses pour les diagnostiquer et les traiter avant qu’elles ne se transforment en cancers invasifs. Le test CINtec® Histology est un test d’immunohistochimie qui permet de détecter le biomarqueur p16 dans les biopsies du col de l’utérus. Ce test avancé joue un rôle-clé lorsqu’une biopsie du col de l’utérus est prélevée à la suite d’un résultat anormal lors d’un dépistage du cancer du col de l’utérus et fournit une confirmation visuelle claire des lésions du col de l’utérus dues à des infections à HPV transformantes. Des preuves objectives claires permettent aux pathologistes de diagnostiquer de manière concluante les stades précancéreux du col de l’utérus et améliorent la reproductibilité lors de l’interprétation de résultats ambigus. Ils peuvent ainsi fournir des résultats définitifs qui aident les cliniciens à prendre des décisions éclairées et à garantir que les femmes concernées reçoivent le meilleur traitement possible pour cette maladie largement évitable.
Apprenez-en davantage sur le test CINtec Histology.
Des progrès notables ont été réalisés pour protéger les femmes contre le cancer du col de l’utérus, mais nous pouvons tous faire mieux. Roche s’engage à investir dans les avancées qui permettront d’améliorer de manière significative les stratégies de prévention et de soutenir les efforts mondiaux visant à éradiquer cette maladie. Notre approche est systématiquement fondée sur la force des preuves et des indications cliniques pour remettre en question le statu quo. Nous nous engageons à fournir des solutions efficaces et simples qui donnent aux médecins et aux laboratoires les réponses dont ils ont besoin et aux femmes la protection et les soins qu’elles méritent.
Avec la vaccination, le dépistage régulier et le traitement, le cancer du col de l’utérus est largement évitable. Pourtant, plus de 600 000 femmes ont développé la maladie en 2020 et plus de 340 000 en sont décédées.4 Identifié comme l’une des principales causes de décès chez les femmes dans le monde, la plupart des cas surviennent dans des pays qui n’ont pas encore mis en place un dépistage systématique et organisé du HPV.5 Cependant, même aux États-Unis, où l’accès au dépistage et aux soins de santé des femmes est largement répandu, la prévalence des maladies du col de l’utérus reste encore trop élevée. Selon l’American Cancer Society, 14 480 nouveaux cas de cancer invasif du col de l’utérus seront diagnostiqués et environ 4290 femmes décéderont de cette maladie en 2021.6
Au cours des dernières décennies, les stratégies de dépistage basées sur la cytologie gynécologique (test de Papanicolaou) ont sauvé des millions de vies, mais le besoin d’amélioration est très important. Les résultats anormaux au test Papanicolaou sont fréquents et les femmes endurent souvent des tests répétés et une période d’attente avant d’apprendre si une maladie du col de l’utérus est bien présente.
Des résultats potentiellement contradictoires lors de l’utilisation concomitante du test de détection du HPV et de la cytologie gynécologique (test de Papanicolaou) peuvent entraîner des incertitudes et ne donnent pas aux laboratoires et aux prestataires de soins de santé les preuves dont ils ont besoin pour prendre des décisions en toute confiance pour l’étape suivante. Pour répondre à ces besoins encore non satisfaits, Roche mène la prochaine évolution du dépistage, du triage et du diagnostic du cancer du col de l’utérus.
Références