L’hépatite B est une infection hépatique potentiellement mortelle causée par le virus de l’hépatite B (VHB). Elle se transmet d’une personne à l’autre par contact avec le sang ou d’autres liquides biologiques.1 La maladie n’est pas toujours spontanément résolutive : Chez l’adulte, près de 5 % des infections aigues évoluent en une hépatite chronique de gravité variable ; les nourrissons développent une hépatite B chronique dans 95 % des cas.1 On estime que 257 millions de personnes vivent avec une infection par le VHB dans le monde. En 2015, l’hépatite B a entraîné 887 000 décès, la plupart liés à des complications, telles que cirrhose ou cancer du foie.1 L’antigène capside de l’hépatite B (HBc) ne peut pas être détecté dans le sérum, mais des anticorps dirigés contre lui apparaissent peu de temps après l’apparition de l’HBsAg dans le sérum et peuvent être détectés tout au long de l’infection par le VHB.2,3
Les anticorps IgM anti-HBc persistent généralement jusqu’à 6 mois, puis sont remplacés par des anticorps IgG anti-HBc, qui peuvent persister à vie.3,4 Les concentrations d’IgM anti-HBc peuvent augmenter jusqu’à des taux détectables pendant les exacerbations de l’hépatite B chronique.5,6 Des tests de détection des anticorps IgM anti-HBc sont utilisés, en complément des déterminations de HBsAg, pour identifier l’hépatite B aiguë.