Mieux détecter les premiers signes de la maladie, c’est vous offrir les meilleures chances de guérison
Le cancer de l’ovaire occasionne peu de signes physiques au début de son évolution.
Il est donc souvent découvert à un stade évolué.
Les symptômes sont ressentis lorsque l’ovaire a atteint un volume important et comprime les organes voisins3.
Même s’ils sont peu spécifiques, voici des symptômes qui doivent vous alerter, surtout s’ils persistent au-delà d’un mois2 :
> douleurs et anomalies pelviennes ;
> douleurs lombaires ;
> saignements ;
> gène, pesanteur abdominale ou constipation.
Pour un diagnostic précoce, il est primordial de consulter régulièrement votre médecin traitant ou votre gynécologue et de lui faire part de toute suspicion d’anomalie.
Que se passe-t-il en cas de suspicion de cancer de l’ovaire ?
Un examen gynécologique est réalisé dans un premier temps, suivi d’une échographie vaginale afin de détecter une éventuelle tumeur ou la présence de liquide d’ascite dans l’abdomen.
On recherche ensuite la présence de marqueurs tumoraux lors d’une prise de sang : le CA 125, augmenté dans 80 % des cas de cancer de l’ovaire et l’HE4 sont recommandés dans l’aide au diagnostic du cancer de l’ovaire4.
Jusqu'en décembre 2019, seul le CA 125 était recommandé comme marqueur tumoral dans l'aide au diagnostic des cancers de l'ovaire.
Désormais, le dosage HE4 est également préconisé : la protéine HE4 offre une sensibilité et une spécificité meilleures que celles du CA125, notamment dans les formes précoces4.
L’association de HE4 et CA125 améliore encore la sensibilité et la spécificité de détection des cancers ovariens et des récidives5.
Associés au stade ménopausique de la patiente, ils permettent d’obtenir ce que l’on appelle un score ROMA (Risk of Ovarian Malignancy Algorithm).
Ce score permet un diagnostic précoce et de classer les patientes selon leur niveau de risque de malignité du cancer, faible ou élevé.
Outre le dosage des marqueurs tumoraux, un scanner ou une IRM permettra de mesurer la taille de la tumeur et de préciser l’éventuelle atteinte de ganglions lymphatiques ou d’organes de voisinage (métastases).
C’est seulement lors de la chirurgie et de l’examen anatomopathologique de la tumeur que sa nature cancéreuse pourra être confirmée ou non4.