En France, le risque de contamination par les virus des hépatites B (VHB) et C (VHC) subsiste, essentiellement par voies sanguine (partage de matériels contaminés principalement chez les consommateurs de drogue) et/ou sexuelle.
80% des personnes infectées ne sont pas au courant qu’elles sont porteuses du virus5 et sont généralement diagnostiquées tardivement.
Or plus l’hépatite est détectée tôt, mieux elle se traite.
Le dépistage précoce des hépatites virales est essentiel
Une simple prise de sang, réalisée en laboratoire de biologie médicale, permet aux personnes susceptibles d’avoir été en contact avec les virus des hépatites de savoir si elles sont infectées.
Ce sont les analyses de sang qui permettent de poser le diagnostic médical, de préciser le virus incriminé, d'évaluer le stade de la maladie et de mettre en place le traitement adapté.
Plus le diagnostic est précoce, plus le traitement est mis en place rapidement, permettant ainsi d’augmenter les chances de guérison.
En France, le dépistage des hépatites virales n'est pas obligatoire, sauf pour la femme enceinte au sixième mois de grossesse, mais aussi pour l’ensemble des donneurs de sang et d’organes, et enfin chez les professionnels de la santé exposés au sang et aux liquides biologiques.
Pour ces trois catégories de personnes, la législation prévoit un dépistage de l’hépatite B et C.
Le rôle du diagnostic biologique dans le suivi du traitement
Un suivi médical s’impose lors du traitement d’une hépatite virale.
Des médicaments antiviraux efficaces et bien tolérés sont aujourd’hui disponibles.
Le traitement de l’hépatite C a profondément évolué ces dernières années avec l’apparition de nouveaux agents antiviraux directs. Disponibles par voie orale, l'objectif de ces traitements de courte durée est l’éradication du virus et donc la guérison, obtenue dans plus de 90 % des cas6.
Pour l’hépatite B, des médicaments antiviraux au long cours pris par voie orale sont aujourd’hui disponibles et stoppent l’évolution de la maladie dans plus de 50 % des cas7.
Les analyses de biologie médicale permettent de suivre la maladie.
En quantifiant la charge virale présente dans le sang des patients (tests dits « de charge virale »), ces analyses permettent d'évaluer l'efficacité des traitements.