Bien que les humains ne soient pas les principaux hôtes du virus du Nil occidental (VNO = West Nile Virus, WNV), ils peuvent être infectés à la suite d'une piqûre de moustique du genre Culex, mais le virus peut aussi être transmis par le sang, les tissus et les dons d’organes.1
Initialement introduit en Europe par des oiseaux migrateurs venus d'Afrique, il est actuellement présent dans plusieurs zones d'Europe du sud et centrale.1 En France, il est surtout détecté sur le pourtour du bassin méditerranéen.1
La plupart des infections sont généralement asymptomatiques, mais la transmission du VNO peut avoir de graves conséquences chez les patients immunodéprimés, entraînant des complications neuroinvasives telles qu’une méningite, une encéphalite, une méningo-encéphalite ou une paralysie flasque aiguë, qui peuvent conduire à des lésions neurologiques irréversibles, au coma et au décès2.
Le diagnostic peut être confirmé entre autre par la technique de RT-PCR*, le génome viral étant détectable dans le plasma jusqu'à 5 jours après les premiers symptômes.1
Roche propose le test cobas® West Nile Virus pour la détection directe de l’ARN du WNV dans le cadre du dépistage des donneurs de sang et de plasma3.
* Real Time-Polymerase Chain Reaction