La spectrométrie de masse est progressivement devenue une méthode de choix pour certains laboratoires au sein des hôpitaux et des organismes de santé pour l’analyse d’échantillons. Du diagnostic au dépistage de drogues, la spectrométrie de masse offre un outil pour le laboratoire de biologie, à plus grande échelle et avec une plus grande précision et cohérence que les méthodologies traditionnelles.1
Cependant, avant d’étendre son utilisation dans la routine clinique actuelle, il est important de comprendre comment son potentiel peut contribuer à améliorer la cohérence des résultats des patients.2 Nous devons mieux comprendre l'ensemble du flux de travail, en particulier de la manière dont elle peut être automatisée en laboratoire pour réduire les erreurs, améliorer le temps moyen de rendu des résultats (TAT) et diminuer le gaspillage de ressources.3 Cette technologie peut ainsi contribuer à la bonne prise en charge des patients et à l’ensemble du système de santé.
Lors du Congrès européen annuel de chimie clinique et de médecine de laboratoire 2023 (EuroMedLab 2023), le professeur Robert de Jonge (PhD, Directeur du Département Chimie Clinique, Amsterdam UMC, Pays-Bas), le professeur Pieter Vermeersch (Pathologiste clinicien au Département de Médecine de Laboratoire des Hôpitaux Universitaires de Louvain, Belgique) et le professeur Mads Nybo (Médecin-chef au Département de biochimie clinique de l'hôpital universitaire d'Odense, Danemark) ont présenté la manière dont la spectrométrie de masse peut contribuer à améliorer la cohérence dans les résultats des patients.