L'antigène 125 du cancer (CA 125) est couramment exprimé par les néoplasmes ovariens épithéliaux et d'autres tissus tels que les cellules qui tapissent l'endomètre, les trompes de Fallope, la plèvre, le péritoine et le péricarde. L'utilisation du CA 125 comme marqueur tumoral pour le diagnostic des cancers ovariens épithéliaux a été suggérée pour la première fois en 1983.1
Dans le cancer de l’ovaire :
En France et en 2018, le cancer de l’ovaire est le 5ème cancer chez la femme en terme de mortalité et environ 5300 nouveaux cas ont été détectés2. L’intérêt du dosage de CA 125 est démontré dans la prise en charge et le suivi des cancers de l’ovaire3 :
- La concentration du CA125 dépend du volume tumoral et du stade de la maladie
- Une élévation du CA125 est présente dans plus de 80 % des cas de tumeurs non mucineuses de l’ovaire
- Son augmentation précède de plusieurs mois la rechute clinique
- Le CA 125 est largement mentionné dans les directives internationales pour la prise en charge des masses pelviennes ainsi que pour le traitement et la surveillance des récidives du cancer de l'ovaire4,5
Le CA 125 peut aussi être élevé lors des règles (menstruations) ou de la grossesse, ainsi qu'au décours d'autres pathologies tumorales ou non tumorales comme3 :
- D’autres affections malignes : cancers de l’endomètre, des trompes, du col de l’utérus, du tube digestif…
- De la cirrhose, d’une cholécystite, d’une pancréatite
- Des infections respiratoires ou pneumopathies
Le test Roche Elecsys® CA 125 II s’utilise avec des échantillons sanguins et permet de faciliter le suivi et la surveillance des patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire12. Il peut être réalisé conjointement avec le dosage d’HE 4 qui permet l'évaluation du risque chez des patientes présentant une masse pelvienne. L'algorithme ROMA™ prend en compte les valeurs de HE4 et de CA125.