STRONG-HF devait inclure 1 800 patients.
Après l’inclusion de plus de 1 000 patients, l’étude a été arrêtée de manière anticipée en raison de différences entre groupes plus importantes qu'attendu, en faveur du suivi ambulatoire intensif. Cela indique qu'un suivi intensif avec une augmentation rapide du traitement médical en accord avec les recommandations de bonne pratique (Guideline-Directed Medical Therapy) a un impact significatif après admission à l'hôpital pour insuffisance cardiaque.
L’insuffisance cardiaque est plus fréquente que le cancer du sein, le cancer de la prostate et le cancer colorectal réunis.2
L’insuffisance cardiaque touche plus de 64 millions de personnes dans le monde. Une prévalence qui représente près des deux tiers de celle de tous les cancers réunis.2 Le taux de mortalité pour l’insuffisance cardiaque chronique est d’environ 50 %, 5 ans après le diagnostic,3 avec des taux de survie inférieurs à ceux des cancers majeurs, tels que le cancer colorectal, du sein ou de la prostate.4
Il s’agit de la principale cause d’hospitalisation dans le monde,5 et malgré les progrès considérables en cardiologie, les taux de réadmission pour insuffisance cardiaque ne se sont pas améliorés depuis les années 1980.6,7
La phase critique après une insuffisance cardiaque aiguë : votre fenêtre d’opportunités1,8,9
Dans les 60 à 90 jours après la sortie de l’hôpital, 30 % des patients atteints d’insuffisance cardiaque y sont réadmis et 15 % décèdent.9 Environ la moitié de l’ensemble des patients est réadmise dans les 6 mois qui suivent la première hospitalisation.8 Par conséquent, la rapidité d'optimisation du traitement est un facteur vital pour les patients après une insuffisance cardiaque aiguë.1,10
La prise en charge à la sortie, et après la sortie de l'hôpital, n'est souvent pas en accord avec les recommandations de bonne pratique11. En effet, de nombreux patients atteints d'insuffisance cardiaque ne reçoivent jamais les doses thérapeutiques optimales telles que recommandées par les guidelines (GDMT).6,12