Maladies à transmission vectorielle

vector-borne disease

Les maladies à transmission vectorielle sont des maladies infectieuses transmises essentiellement par des insectes hématophages (moustiques, phlébotomes, poux, punaises, tiques), qui ingèrent des agents pathogènes présents sur un hôte infecté (animal ou humain), pour pour ensuite l'inoculer à un nouvel hôte, après multiplication du pathogène dans le vecteur.

Ces maladies peuvent être de plusieurs types : 

  • parasitaires (comme le paludisme ou la maladie de Chagas) ;
  • bactériennes (comme la borréliose de Lyme ou la peste) ;
  • virales (comme la dengue, le chikungunya ou le West Nile - ou virus du Nil occidental) ; ces virus sont appelés des arbovirus (arthropod-borne viruses).

Les vecteurs sont spécifiques aux agents infectieux qu’ils transmettent. Par exemple :

  • le paludisme est transmis par certains anophèles,
  • la dengue par des moustiques du genre Aedes,
  • la borréliose de Lyme par des tiques du complexe Ixodes

Si ces maladies sont le plus souvent transmises par piqûre (paludisme, chikungunya, borréliose de Lyme par exemple), la transmission peut aussi se faire par déjection du triatome (maladie de Chagas) ou par régurgitation (peste). 

A l'échelle mondiale, elles représentent plus de 17% de l’ensemble des maladies infectieuses, causent plus de 700 000 décès par an, et touchent principalement les zones tropicales et subtropicales.1

Mosquito
L’impact de la mondialisation sur la propagation des infections à transmission vectorielle

La propagation de ces maladies à travers le monde est principalement causée par : 

  • Les voyages et les échanges commerciaux internationaux, 
  • L’urbanisation non planifiée, 
  • Les changements climatiques, 
  • La prolifération et l’adaptation des vecteurs1.

En effet, plusieurs vecteurs évoluent désormais à des latitudes et altitudes plus élevées, et la durée de la saison pendant laquelle ils sont actifs s'allonge. Ces tendances devraient se poursuivre à mesure que le climat se réchauffe.1

En France métropolitaine, entre le 1er janvier et le 30 novembre 2024, des cas importés de dengue, de chikungunya et de Zika ont été notifiés2 :

  • 4 291 cas importés de dengue
  • 27 cas importés de chikungunya
  • 7 cas importés d'infections à virus Zika.
Pregnant lady

Dans la plupart des pays où les infections à transmission vectorielle sont fréquentes, les méthodes de prévention3 sont bien établies.

 

Ces infections, lorsqu'elles ne sont pas détectées4 peuvent :

  • comporter un risque important de transmission mère-enfant durant la grossesse ;
  • entraîner un décès ;
  • contaminer les réserves de sang, exposant ainsi les systèmes de santé à des difficultés d'approvisionnement en produits sanguins.

On estime que 80 % de la population mondiale est exposée à un risque de contracter une ou plusieurs infections à transmission vectorielle2. La détection et la prise en charge des patients sont essentielles pour contenir leur propagation.

laboratory technician looking away
La préparation des laboratoires est essentielle

Des systèmes de santé robustes, adaptables et bien équipés sont essentiels pour prévenir les épidémies de maladies vectorielles.

Les laboratoires doivent se préparer aux situations d’urgence. Il est nécessaire de garantir l’évolutivité et la flexibilité pour s’adapter rapidement, et réduire ainsi les risques liés aux maladies vectorielles émergentes.

Pour cela, des outils diagnostiques performants sont essentiels pour suivre l’évolution de l’épidémie. Des résultats fiables et précis, de qualité constante, renforcent la confiance dans les résultats et les solutions proposées.

L’amélioration de l’efficacité des tests est un des moyens de garantir la qualité des résultats. En effet, malgré les précautions prises pour la sécurité transfusionnelle, le sang et les produits sanguins restent contaminables4.

Les meilleurs outils et plateformes de diagnostic sont évolutifs et s’intègrent dans un flux de travail déjà existant. Un large éventail de tests couvrant diverses maladies, dont l'infection à virus Zika, le virus du Nil Occidental (West Nile), la dengue et le chikungunya, permet une plus grande couverture d’épidémies potentielles. L’automatisation avancée et la standardisation des résultats de tests validés et fiables réduit les risques d’erreurs humaines.

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Déployer les solutions de préparation en situation d’urgence pour le dépistage sanguin

Roche peut aider les laboratoires à s’adapter et évoluer en fonction des besoins, en développant des tests de diagnostic in vitro pour détecter ces virus et parasites, et contribuer à préserver l’approvisionnement sécurisé en sang.

Au fur et à mesure que les agents pathogènes évoluent et émergent, l’innovation et le développement continus des tests sont nécessaires.

male patient talking to nurse

Références

  1. Les maladies à transmission vectorielle, Organisation mondiale de la Santé, Disponible à l'adresse suivante : https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/vector-borne-diseases (dernière consultation : 16/12/2024)
  2. Chikungunya, dengue et zika - Données de la surveillance renforcée en France hexagonale 2024, Santé Publique France, Disponible à l'adresse suivante :  https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-transmission-vectorielle/chikungunya/articles/donnees-en-france-metropolitaine/chikungunya-dengue-et-zika-donnees-de-la-surveillance-renforcee-en-france-hexagonale-2024#block-626322 (dernière consultation : 16/12/2024)
  3. Global vector control response 2017-2030, Organisation mondiale de la Santé. Disponible à l'adresse suivante : https://iris.who.int/bitstream/handle/10665/259205/9789241512978-eng.pdf (dernier accès : 18/03/2025)
  4. Magnus MM, Espósito DLA, Costa VAD, et al. Risk of Zika virus transmission by blood donations in Brazil. Hematol Transfus Cell Ther. 2018;40(3):250-254. DOI: 10.1016/j.htct.2018.01.011

MC-FR-02492 - Etabli : 03/2025