Assurer la gestion des données et la traçabilité des résultats
Alors que les tests de glycémie étaient en France sous l’entière responsabilité des biologistes médicaux, l’arrêté du 1er août 20161 a offert l’opportunité à d’autres professionnels de santé – sages-femmes, infirmiers, médecins, pharmaciens - de réaliser des tests capillaires, dans le cadre d’un repérage d’une glycémie anormale, d’un diabète ou pour une éducation thérapeutique d’un patient. Afin de répondre aux exigences de traçabilité indiquées dans les annexes de cet arrêté, des solutions connectées, destinées à tous ces professionnels de santé, permettent désormais d’assurer la gestion de ces données et la traçabilité des résultats.
Chaque année, plus trente-cinq millions d’analyses de glycémie2 sont réalisées en France. L’examen de référence pratiqué en laboratoire est une prise de sang à jeun pour mesurer la concentration de glucose sanguin. Comme tout examen de biologie médicale, il est réalisé sous la responsabilité d’un biologiste médical, même si l’une de ses phases est réalisée en dehors du laboratoire, conformément à l’article L6211-113 du Code de la Santé publique.
L’apparition de lecteurs de glycémie capillaire connectés offrant l’opportunité de réaliser des analyses de glycémie au chevet du patient, et la rapidité d’obtention de leurs résultats, ont favorisé la délocalisation de ces dispositifs.
Une responsabilité partagée entre les professionnels de santé dans le cadre de la glycémie
En France, l’arrêté paru le 1er août 2016 a élargi à d’autres professionnels de santé la possibilité de réaliser ces tests capillaires d’évaluation de la glycémie. Les sages-femmes peuvent les utiliser pour le repérage d’une glycémie anormale, les pharmaciens d’officine lors des campagnes de prévention du diabète. Les infirmiers et les médecins peuvent, quant à eux, les utiliser dans le cadre d’un repérage d’une glycémie anormale, de l’éducation thérapeutique d’un patient ou encore pour la détection d’un diabète.
L’arrêté de 2016 énonce toutefois clairement que ces tests de dépistage, dans le cadre de ces indications ne constituent pas un examen de biologie médicale au sens de l’article L.6211-3 du code de la santé publique. Ils apportent seulement des éléments d’orientation diagnostique. Ainsi, ils ne peuvent pas se substituer au diagnostic du laboratoire de biologie médicale, rendu sous la responsabilité d’un biologiste médical, et devront faire l’objet d’une confirmation par le laboratoire de biologie médicale « si la démarche diagnostique ou thérapeutique le justifie ». Le repérage d’une glycémie anormale ou d’un diabète effectué par un professionnel de santé situé « hors les murs », - en dehors du laboratoire -, devra donc être contrôlé par un biologiste médical qui sera également responsable des glycémies réalisées dans le cadre du suivi ultérieur de ce patient.
Une exigence de traçabilité renforcée
Afin de garantir la qualité des soins de proximité, les professionnels de santé réalisant ces tests de glycémie, conformément à l’arrêté d’août 2016, doivent tracer la formation du personnel soignant et les modalités de respect des recommandations du fabricant. Ils doivent aussi inscrire « dans le dossier de chaque patient » les modalités de traçabilité des résultats, telles que « le résultat du test, des informations concernant le dispositif médical de diagnostic in vitro, le numéro de lot du test et de l’appareil de mesure utilisés, la date et l’heure de réalisation et le personnel de santé ayant réalisé le test. » Mais cette traçabilité peut très vite s’avérer fastidieuse et chronophage si elle n’est pas automatisée.
Une solution IT répondant à la fois à la biologie délocalisée et aux tests signaux biologiques
Ces informations de qualité et de traçabilité demandées s’apparentent fortement aux exigences de la norme ISO 22870 : 20164 des examens médicaux de biologie délocalisée. Afin d’éviter une gestion manuelle et chronophage de ces données, pourquoi ne pas s’orienter vers une solution technologique capable de gérer l’ensemble de ces tâches complexes de façon optimale ? Cette solution existe déjà sur le marché ! Il s’agit des lecteurs de glycémie connectés Accu-Chek® Inform II, connectés au cobas®infinity POC en Wifi. Cette solution de glycémie connectée respecte toutes les exigences de traçabilité présentes dans l’arrêté du 1er août 2016 et dans la norme ISO 22870 : 2016, afin de sécuriser l’utilisation de ces systèmes. Elle garantit l’habilitation des utilisateurs, la gestion des résultats de tests, les contrôles de qualité et assure une intégration instantanée des résultats au système informatique du laboratoire et/ou de l’hôpital. Ainsi, avec cette solution digitale, vous gagnez en efficience et en traçabilité, et vous pouvez gérer à la fois, en toute confiance, dans un même outil, les données produites par les sages-femmes, infirmières et médecins dans le cadre des EBMD5 et celles des pharmaciens dans le cadre de l’arrêté d’août 2016. Une solution capable de s’insérer aisément dans tous les environnements, y compris les plus exigeants : maison de santé, services d’accès aux soins et hôpital… Un middleware POC6 unique dotée d’une gestion double, d’une connectivité illimitée, créé dans un esprit d’optimisation du parcours de soins des patients.