La répartition des maladies à transmission vectorielle est influencée par des facteurs démographiques, environnementaux et sociaux complexes. Les transports et les échanges commerciaux mondiaux, l’urbanisation et le changement climatique ont un impact sur les populations de vecteurs. Ces facteurs peuvent entraîner une augmentation des schémas de transmission des maladies en termes de durée, d’intensité et de répartition, avec pour conséquence l’apparition de maladies dans des pays où elles étaient auparavant inconnues. En 2019, le premier cas de dengue autochtone a été découvert dans la région française du Rhône. En savoir plus
En plus des programmes de lutte contre les vecteurs, des mesures préventives ainsi que des mesures de formation et d’éducation, il est essentiel de disposer d’outils diagnostiques adéquats pour le dépistage et le diagnostic des maladies à transmission vectorielle.
Chez l’être humain, les maladies à transmission vectorielle sont causées par des parasites, des virus et des bactéries transmis par les animaux. Beaucoup de ces vecteurs animaux sont des insectes suceurs de sang. Ils absorbent les micro-organismes pathogènes en se nourrissant du sang provenant d’un être humain ou d’un animal infecté et les transmettent plus tard à un nouvel hôte, lorsqu’ils se nourrissent à nouveau du sang de celui-ci.1 Voici quelques exemples de ces vecteurs (et des maladies qu’ils transmettent):1,2
moustiques (fièvre du Chikungunya, fièvre de la Dengue, fièvre Zika, malaria, fièvre jaune)
mouches des sables ou phlébotomes (leishmaniose, fièvre à phlébotomes)
punaises prédatrices Triatominae (maladie de Chagas)
simulies (onchocercose)
tiques (borréliose de Lyme, méningo-encéphalite verno-estivale)
mouches tsé-tsé (trypanosomiase africaine ou maladie du sommeil)
acariens (typhus des broussailles)
gastéropodes d’eau douce (schistosomiase ou bilharziose)
poux (typhus, fièvre récurrente)