Sex is an important part of the human experience and has been linked to an improved quality of life.1
Plus d’un million d’IST sont contractées chaque jour dans le monde1 et les tests diagnostiques constituent une ligne de défense en permettant aux personnes de connaître leur état infectieux2.
Pendant des décennies, le VIH/SIDA s’est régulièrement classé parmi les 10 premières causes mondiales de décès3. Aujourd’hui, le dépistage et le traitement ont considérablement réduit l’impact et la prévalence de la maladie dans les pays développés.
Néanmoins, en France, en 2022, 43 % des infections à VIH ont été découvertes à un stade tardif4, ce qui augmente le nombre de contaminations possibles par méconnaissance de son statut. Parallèlement, le nombre total de personnes sous prophylaxie pré-exposition (PrEP) est en hausse de plus de 24 % entre 2022 et 2023, contribuant à prévenir la propagation de la maladie5.
Dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, le VIH/SIDA demeure une menace persistante pour la santé publique. L’accès facilité à la prévention et au diagnostic, ainsi que la mise en place d’un traitement efficace contribue à améliorer l’évolution épidémique.
En 2019, l’OMS a estimé à 376 millions le nombre de nouvelles infections. Parmi les plus fréquentes figurent les 4 IST suivantes : chlamydia, gonorrhée, syphilis et trichomonase1.
L’infection à haut risque par le papillomavirus humain (HPV) est associée à 99 % des cas de cancer du col de l’utérus, quatrième cancer le plus fréquent chez la femme7.
On estime que l’herpès génital (virus de l’herpès simplex de type 2 [HSV-2]) touche 491,5 millions de personnes, soit environ 13 % de la population mondiale8.
Dans les pays de revenu faible à intermédiaire, l’éducation et l’accès à des tests de dépistage et de diagnostic fiables constituent des approches préventives pour faire face aux défis immédiats posés par les risques d’IST9. Inversement, les pays à revenu élevé sont confrontés à une autre tendance inquiétante sous la forme d’infections résistantes aux médicaments.
Dans le monde entier, les laboratoires de biologie médicale jouent un rôle essentiel dans la prise en charge de ces pathologies.
L’automatisation des techniques de dépistage dans les laboratoires permet des diagnostics rapides et fiables.
L’optimisation des techniques d’amplification des acides nucléiques (TAAN), telles que la PCR (amplification en chaîne par polymérase), a permis de repousser les limites du diagnostic traditionnel. Des tests de plus en plus sophistiqués avec une meilleure sensibilité, spécificité et efficacité sont en mesure d’innover dans la prise en charge de la maladie, comme par exemple pour la prévention du cancer du col de l’utérus avec le dépistage du HPV.10
De nos jours, les tests simultanés sur plusieurs cibles qui prennent en compte les variations génotypiques, les mutations et les mésappariements permettent de mieux détecter des infections comme le VIH, la syphilis, le virus de l’hépatite C (VHC) ou la chlamydia, mais aussi d'identifier préventivement les co-infections. De plus, l’exécution de plusieurs tests sur un seul échantillon lors d'une même série de tests contribue à réduire la charge de travail du personnel de laboratoire, lui permettant de se concentrer sur d'autres tâches.
Dans les pays où les populations sont réparties dans des régions reculées, de nouvelles méthodes de prélèvement d’échantillons ont révolutionné la prise en charge de certaines infections, du diagnostic initial au suivi de la charge virale.
Les tests sont conçus pour répondre aux besoins des laboratoires :
Un nombre croissant d’infections sexuellement transmissibles ont développé des souches résistantes aux médicaments, compliquant ainsi la prise en charge des patients.
En partenariat avec d’autres leaders mondiaux de la santé, le Global Access Program (GAP), vise à garantir l’accès aux solutions de test innovantes (VIH, VHB, VHC, HPV et tuberculose) pour les populations du monde entier.
Le développement par Roche de solutions numériques permettra de faciliter les décisions cliniques pour le bénéfice des patients.
Grâce à une éducation renforcée et une meilleure sensibilisation, associées à de bons outils diagnostiques, contribuons ensemble à améliorer la santé publique.
Ensemble, nous pouvons lutter contre les maladies infectieuses.
Références
